mardi 24 juillet 2018

Une vignette piéton pour le centre-ville

L'accès à tous les centres des villes de France et de Navarre est un problème qui enfle d'année en année.

La création des parkings pour les automobiles est coûteuse, leur entretien aussi, et même les places de parking en surface n'ont pas un prix de revient nul. C'est pour cela qu'à Orléans comme ailleurs, les places de parking sont de plus en plus chères pour l'utilisateur : 2 euros de l'heure en surface, ou dans les parkings souterrains.

Autre alternative : venir en transport en commun. Mais là encore, comme le répètent les élus depuis des années : tout à un coût, rien n'est gratuit ! L'investissement, le fonctionnement, les normes, tout cela représente une fortune, supportée en grosse partie par la collectivité et pour un quart par l'usager.
Tout le monde, hormis quelques irréductibles rêveurs, est d'accord pour que l'usager paye une partie de cette dépense : le voyage à l'unité coûte désormais 1,60 euro, voire 1,80 euro si vous l'achetez au dernier moment dans le bus.

Mais si tout le monde a pensé au coût des véhicules de transport en commun, au coût d'exploitation des parkings, au coût d'entretien de la chaussée, et si tout le monde est d'accord pour dire qu'il faut faire payer l'utilisateur, personne n'avait pensé au coût de construction et d'entretien des trottoirs !

Et pourtant ce sont des milliers d'usagers qui empruntent les trottoirs, et ce, sans bourse déliée !
Vous ne voulez pas payer le parking ? Hop, vous profitez de la gratuité de la marche sur les trottoirs !
Vous trouvez le bus ou le tram trop cher ? Bing, vous vous faufilez parmi ceux qui ne veulent pas participer à son entretien en piétinant gratuitement l'asphalte métropolitain !

C'est une situation à la fois inégalitaire et intenable financièrement.

Inégalitaire, car il n'est pas juste de faire payer l'entretien de nos routes et de nos transports uniquement par ceux qui ne marchent pas à pied. Intenable financièrement car, répétons-le, la gratuité n'existe pas ! Tout à un coût ! Et si ça n'est pas l'usager qui paye, c'est alors le contribuable. Et soit on augmente les impôts, soit on augmente la dette de la métropole !

C'est pourquoi certains élus soucieux de l'équilibre des comptes publics réfléchissent à la mise en place d'une vignette-piéton.



Plusieurs formules sont à l'étude :
- vignette-résident, à payer annuellement, par prélèvement mensuel éventuellement;
- vignette-enfant, moins chère, la taille des pieds étant plus petite
- vignette-personne âgée, entre les deux tarifs ci-dessus, réduite en raison des moins grands déplacements mais augmentée à cause de l'utilisation fréquente d'une canne voire d'un déambulateur (marques importantes dans l'asphalte)
- vignette-touriste, à la journée, payable en euro ou en yuan

La BIT (brigade intercommunale des transports) sera chargée dans un premier temps d'expliquer le principe aux piétons sans vignette, et dans un deuxième temps de la verbalisation.

3 commentaires:

  1. Bonjour,
    Pouvez vous m'indiquez le prix de la vignette unijambiste ?

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  2. Et pour les canards a trois pattes ça fera combien?, voir aussi pour le mouton a cinq pattes, et le pieton dahu circulant place du martroi.

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  3. J'ai une idée , on pourrait affecter Alexandre B, a la BIT. Il a une grande expérience du contrôle des piétons !

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